L’Aigle Kevin De Bruyne survole les Eagles de Crystal Palace
City s’est imposé à Crystal Palace avec un De Bruyne de gala.
- Publié le 15-04-2019 à 06h55
- Mis à jour le 15-04-2019 à 08h03
City s’est imposé à Crystal Palace avec un De Bruyne de gala.
Kevin De Bruyne vit une saison contrastée. Entre des blessures (récurrentes) et des coups d’éclat (forcément plus rares), le Diable rouge est pourtant incontournable dans l’effectif de Pep Guardiola. Une confiance récompensée par deux passes décisives face à Crystal Palace.
Et dans les deux cas, le geste est aussi précis que magnifique. Au quart d’heure de jeu, KDB détruit les lignes de Palace d’une seule passe tranchante, qui file directement dans les pieds d’un Raheem Sterling en pleine bourre. L’Anglais parachève le boulot d’un tir qui termine sa course dans le plafond du but de Vicente Guaita.
En toute fin de match, c’est lui qui amorce une contre-attaque avant de céder le cuir à Gabriel Jesus pour porter le score à 1-3, alors que les Londoniens se montraient plus dangereux.
Au-delà de ces deux passes dé’, c’est sur l’ensemble de la rencontre que le milieu de terrain s’est montré convaincant. Beaucoup de danger créé (six passes-clés), de la présence derrière également (il n’a pas hésité à tacler quand il le fallait), beaucoup de précision dans le jeu de passe (90 %), De Bruyne a livré une prestation remarquable face à des Eagles qui ont fait ce qu’ils ont pu face à des Skyblues égaux à eux-mêmes.
On sentait venir ce retour au plus haut niveau, notamment après la réception de Cardiff, où il s’était déjà montré décisif. Non, le Diable n’a pas perdu la main malgré une année inscrite en pointillé. "Ces trois ou quatre derniers matchs, Kevin a été incroyable et il nous a beaucoup manqué durant son indisponibilité", se félicitait Guardiola en conférence de presse. "Il a la vision, la capacité de voir des passes que nous, simples humains, ne pouvons pas distinguer. Il était très impliqué défensivement et tellement efficace dans le dernier tiers. Évidemment, il est frais mentalement et physiquement, ce qui l’aide à prendre les bonnes décisions. C’est la raison de son bon match."
Ce doublé fait du bien au moral, mais également à la fiche de stats, qui plus est dans un contexte où toute action décisive est bonne à prendre. Car la fin de saison de Manchester City s’annonce tout simplement dingue : un quart de finale retour de Ligue des champions, avec un but de retard, à jouer contre Tottenham, une finale de Cup face à Watfford. Et bien évidemment ce duel avec Liverpool pour la couronne anglaise, qui se poursuit plus que jamais.
"Cette pression est incroyable", reconnaissait d’ailleurs le coach de City au micro de la BBC. "On se rend vraiment coup pour coup." De la pression, OK, mais le Catalan a prévenu : il ne regarderait pas le match des Reds en direct, histoire de mater les Masters de golf. Le guardiolisme, c’est aussi l’art de gérer le stress.